L’Etat Islamique brûle des chrétiens vivants enfermés dans des cercueils.

Le sergent irakien Karam Saad a été retenu captif en juin 2014 par l’Etat Islamique. Il a réussi à s’échapper de leur prison, et a pu témoigner des violences qu’affligent les djihadistes aux chrétiens, dont beaucoup sont morts sous la torture.

Ils les ont tellement torturés que certains chrétiens en sont morts. Ils en enfermaient certains dans des sortes de cercueils, et y mettaient le feu depuis l’intérieur…

Saad a aussi raconté comment il a réussi à s’enfuir.

La salle de bain avait une fenêtre qui menait aux toits. En Irak, les toits sont plats, alors on peut sauter de toit en toit. De temps à autre, l’EI s’en allait chercher de nouveaux prisonniers, et seule une poignée de gardes restait sur place (…) J’avais volé une cuillère que j’avais changé en couteau, avec l’intention de tuer l’un des gardes. Je lui avais demandé de m’emmener aux toilettes. Mais en chemin, je me suis aperçu qu’un autre garde armé était à la traîne, alors je me suis rétracté. Je me suis rendu dans la salle de bain et j’ai réussi à assommer l’un des djihadistes et à l’étrangler par derrière. Je me suis ensuite rendu sur le toit, et j’ai pu m’enfuir.

L’Etat Islamique affirme que l’islam leur ordonne de persécuter les non musulmans et les musulmans qui ne sont pas conformes à leur idéologie. Ils affirment que l’islam leur autorise de violer les femmes et filles non musulmanes.

Une petite fille de 12 ans interviewée par The New York Times dans un camp de réfugiés à Qadia en Irak, avait affirmé qu’un djihadiste priait avant et après le viol, et lui expliquait que le coran les encourageait à le faire.

Je n’arrêtais pas de lui dire que ça me faisait mal, d’arrêter. Il me disait que selon l’islam, il avait le droit de violer une infidèle. Il disait qu’en me violant, il se rapprochait de Dieu.

Une autre victime, âgée de 15 ans, raconte :

A chaque fois qu’il venait pour me violer, il priait. Il me disait en permanence que c’était son ibadah, son devoir religieux. Il disait que me violer était sa prière pour Dieu. Je lui disais « Ce que tu me fais est mal, et ça ne te rapprochera pas de Dieu. » Il disait, « Non, c’est permis. C’est hallal. »

Plus de 5000 yézidis ont été kidnappés l’année dernière, et au moins 3 144 sont toujours retenus en otages.


Source : CP
Traduction : Sapientia

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